L'agriculture en constante évolution depuis la création du canton de Stanfold

C’est l’ambition de cultiver la terre qui a amené les premiers colons sur le territoire du canton de Stanfold qui, rappelons-le, est devenu au fil des ans la Ville de Princeville telle que nous la connaissons aujourd’hui. Jusqu’au début du 20e siècle, l’agriculture de subsistance s’imposait. L’agriculture marchande et la production agricole apparaîtront plus tard.

Avant les années 1900, les fermes permettaient aux habitants de cultiver la terre et d’entretenir un cheptel uniquement dans le but de se nourrir. Le cultivateur élevait un peu de tout (moutons, vaches, cochons, poules, etc.) et cultivait un peu de tout (blé, avoine, orge, seigle et bien plus encore). Les parents comme les enfants travaillaient sur la terre, que ce soit pour enlever les roches ou essoucher à force de bras.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, à cette époque, il n’y avait qu’une minorité de cultivateurs qui s’adonnaient à la production de sirop d’érable.

L’agriculture marchande s’est imposée dans la deuxième décennie du 20e siècle, lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918) qui a incitée les cultivateurs à produire pour le marché et à améliorer leur façon de faire. L’éducation des coopératives et la législation ont aussi contribué à l’épanouissement de cette mentalité tout comme la propagande des cercles agricoles et des agronomes. Peu à peu, on délaissera l’élevage et la production multiple.

À Stanfold, seule la production laitière s’est imposée comme spécialité. En 1941, un peu avant que ne s’accélère réellement la modernisation des exploitations agricoles, on dénombrait sur le territoire de Princeville et sa paroisse 231 unités, soit 9 au village et 222 dans la paroisse

À partir de cette date toutefois, leur nombre ne cessera de diminuer pour descendre sous la barre des 100 unités dans le recensement de 1996. Plusieurs producteurs se concentrent maintenant uniquement sur les grandes cultures.